Bouches toi les oreilles, j'ai retrouvé des bribes de toi dans des cahiers.

Publié le 3 Février 2010

"Si tu savais comme mon ventre se tord que tu ne sois pas là. Nous avons déjà était séparé longtemps mais je n'avais jamais ressentis la douleur cinglante du coeur qui attend. C'est encore ta tête qui t'enléve, alors qu'on commencés juste à s'amuser. Tu m'as laissé comme un grand vide tu sais, un creux qui ne se remplis pas. J'ai jamais vraiment pris le temps de bien t'observer, j'ai jamais fais le tour de ton visage avec le bout de mon index, pour être sûre de me souvenir de tout. Si tu savais comme j'le regrette. "

"J'avoue avoir du mal. Il y a un dossier dans mon ordinateur que j'évite d'ouvrir, il y a quelques photos et des souvenirs, de la musique aussi, sa musique. Je me sens un peu abandonnée. Il mettait toujours de la musique à côté de son prénom, ou du moins, des phrases de musique. Je ne les vois plus maintenant, et ça me manque. Je crois qu'il n'a pas apprécié que je le traite de palahouane, ou alors c'est sa tête qui l'enlève, encore une fois. Je le laisse partir un peu, j'arrête de fermer les yeux trop fort quant je pense à lui, je n'écoute plus ses musiques, j'essaie de perdre le dossier aux photos pour ne pas être tenter de le retrouver. Son image s'effile doucement, mais j'ai du mal à apprendre à mon coeur à se vider en restant habité. Mon coeur est têtu, plus têtu que ma tête, je n'ai pas un coeur docile."

"Et ce silence qui suit toujours nos discutions. J'serais prête à dire n'importe quoi pour qu'il vienne pas s'installer dans mes oreilles. Si t’étais face à moi, j'crois que nos yeux se croiseraient pas beaucoup tellement on serait gênés. Ma tête m’emmène toujours trop loin, mais je crois que nous avions la même idée, sans jamais l’avoir avoué. Nous voulions, je présume, s'faire de l’effet, s’émouvoir et échapper au dessèchement des cœurs. Je crois que j’en suis capable. Je crois aussi que tu tentes de faire machine arrière, que t’as peur. C’est fou s'que t’es trouillard. Tu t'dis que tu vas te prendre les pieds dans les émotions ou que tu seras pas capable. Alors tu fais demi-tour et te triture le cerveau.Et je ne sais pas se que tu attends de moi, parce que oui, tu attends quelque chose. On ne met pas son doigt sur le feu juste pour jouer, c’est évident."

"J'avais les mains qui tremblait au moment où je l'ai vu, assis sur un banc. Je suis toujours un peu ému quant je le retrouve. On a joués la seconde manche, il a utiliser son joker quant je lui ai dit de se raser les sourcils. Il a gagné. Nous nous sommes battus avec de l'herbe séchée, il essayait d'en mettre dans mon tee shirt, pendant que j'en jetais dans ses cheveux. Et puis il m'a prise sur son dos et m'a fait tourbillonné au milieu de la petite route. On avait la tête qui tourne, comme sur un manège. On a pas mal parlé, d'un peu tout, un peu rien … Et je souriait, pendant qu'il essayait de faire des photos floues."

Bouches toi les oreilles, j'ai retrouvé des bribes de toi dans des cahiers.

Publié dans #le m

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